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L’ibuprofène 400mg : des nouvelles restrictions publicitaires pour limiter les risques d’utilisation

Par Michel-tanner , le 9 février 2024 , mis à jour le 9 février 2024 — Santé - 2 minutes de lecture

Limitation des publicités pour l’ibuprofène à forte dose

Mesures prises pour une consommation éclairée de l’ibuprofène 400 mg

L’emploi de l’ibuprofène, un anti-douleur largement consommé en France, est sujet à une nouvelle réglementation. Dans un effort d’éducation sur son usage judicieux, l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) a notifié une interdiction des campagnes publicitaires concernant la variante 400 mg de ce médicament. Dès le 2 avril, ces restrictions toucheront divers canaux médiatiques tels que la presse écrite, la télévision ainsi que l’ensemble des plateformes numériques.

Enjeu de la mesure : réduire les risques liés à l’utilisation inappropriée

Cette politique restrictive a été établie suite à une évaluation approfondie des pratiques publicitaires, lesquelles n’auraient pas contribué de manière satisfaisante à promouvoir une utilisation raisonnée de l’ibuprofène. Le directeur médical de l’ANSM, le Dr. Philippe Vella, met en avant la nécessité d’une éducation accrue quant à l’emploi de cet anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), disponible sans prescription.

La consommation d’ibuprofène doit rester ponctuelle

Malgré les rappels de publicités précédentes sur la préférence d’une dose minimale, l’augmentation des cas d’effets secondaires sérieux incluant des hémorragies digestives et des lésions rénales coïncide avec un accroissement des ventes. L’ANSM souligne l’importance d’une durée de traitement la plus brève possible, soit trois jours au maximum pour la fièvre et cinq jours pour la douleur, en débutant par la dose de 200 mg et en respectant un intervalle de six heures entre chaque prise.

  1. Commencer par le paracétamol en cas de fièvre ou de douleur.
  2. Ne pas utiliser d’AINS en cas de varicelle, de troubles de la coagulation, d’ulcère gastrique, ni de problèmes rénaux ou hépatiques.
  3. Eviter l’ibuprofène après le deuxième trimestre de grossesse.

Ces recommandations précisent que le paracétamol reste la médication de choix en première intention et que les AINS comme l’ibuprofène doivent être évités dans certaines situations spécifiques.

Michel-tanner
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