Michel et l'économie

La fin du « leasing social » pour les voitures électriques en 2024 : les conséquences de leur succès

Par Michel-tanner , le 12 février 2024 , mis à jour le 12 février 2024 — Voiture électrique - 2 minutes de lecture

En raison de l’engouement inattendu pour le programme de « leasing social » destiné aux véhicules électriques, le palais de l’Élysée a proclamé l’arrêt prématuré de cette initiative pour l’année 2024. Il est prévu que cette mesure, qui facilite l’accessibilité à des voitures électriques à un coût mensuel modique, soit de nouveau opérationnelle en 2025.



Un succès imprévu



Au commencement de cette année, un nombre impressionnant de 50 000 foyers ont sollicité une voiture électrique bénéficiant d’une aide étatique, fixant le montant de la cotisation mensuelle à 100 euros. Ce nombre est le double de celui qui avait été initialement envisagé.



Le « leasing social », mis en place dès le 1er janvier suite à une annonce de décembre par le Président Emmanuel Macron, se présentait sous la forme d’une location avec option d’achat avoisinant les 100 euros par mois pour des modèles citadins, et 150 euros pour des automobiles destinées aux familles. Cette offre, exempt de tout versement initial, avait des critères d’éligibilité basés sur des seuils de revenu fiscal, de distance au travail et de kilométrage annuel.



Type de VéhiculeSubvention Mensuelle
Voiture Citadine100 Euros
Voiture Familiale150 Euros


Il est à noter que cette subvention ne concernait que les véhicules fabriqués sur le sol français ou européen, et que l’État participait à hauteur de 13 000 euros maximum par location. Ce dispositif a rencontré un tel succès qu’il a surpassé les quotas établis de 20 000 à 25 000 véhicules, laissant présager un grand enthousiasme pour la transition écologique dans le secteur automobile français.



Les répercussions d’une telle popularité



La performance remarquable de ce programme fut louée par un conseiller présidentiel comme étant une incarnation réussie de l’écologie à la française, profitable tant pour l’économie des ménages que pour l’environnement. Cependant, le gouvernement a dû prendre acte de la survenue prématurée des objectifs et a été contraint d’interrompre temporairement ce dispositif afin de préparer sa réintroduction en 2025. Cette décision indique que l’intérêt des Français pour les véhicules électriques est majeur, amorçant potentiellement une révolution durable de la mobilité.

Michel-tanner
Partager le contenu de Michel :